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Attention : niafou !(et autres mauvais coups)
... Pour ma part, j'ai rencontré un bon nombre de niafou dans ces soirées afro, et je pense que bon nombre de mecs ont eu cette expérience plus ou moins caricaturée que je vais faire par la suite. ... La soirée bat son plein, jusqu'à ce qu'on balance le somnifère que l'on appelle zouk (tu danses ou tu dors). Dès lors, commence alors la quête visuelle de celle avec qui tu vas aller jouer à frotti-frotta sur la piste de danse. Et là, assise vers le bar, avec un verre qu'elle conserve depuis 3 heures grâce aux glaçons qui ont fondu, tu repères une miss. Bien entendu, dans la nuit, tous les chats sont gris et dans le noir tous les noirs le sont encore plus (et c'est dans le noir qu'on reconnaît les noirs qui ont les dents propres). Alors, il te faut te fier à l'emballage, ne pouvant deviner le visage. C'est pourquoi, avec la rage de celui qui ne veut pas coller le mur, tu t'avances vers celle-ci, et après lui avoir montrée que tu possèdes un verre (et donc que tu peux potentiellement lui en offrir un, sinon elle a mal aux pieds), la nga (fille) accepte de danser. Quelques pas plus tard vous voilà sur la piste, peu de temps après la phase de positionnement et de démarrage. C'est alors que tu poses ta main sur son épaule, afin d'entreprendre le parcours périlleux qui doit aboutir à ses lass (fesses). Et là, bizarrement ta main glisse toute seule, Ekié (marque l'étonnement), « mademoiselle aurait-elle mis trop de crème pour que ça glisse comme le gombo comme cela? ». Et Bien non, il semblerait que ce soit juste de la transpiration... Yeuch! Bien entendu, entre temps, celle-ci t'a enlacé au niveau du cou, laissant ainsi respirer ses aisselles et te faisant découvrir qu'elle est « déodophobe ». Dans des moments pareils, une seule question te taraude: « Dieu qui m'a même envoyé non? » Mais enfant bien poli comme tu es, tu continues l'affaire jusqu'à la prochaine occasion de fuir. Mais c'était sans compter sur la phase la plus sensuelle du voyage, celle où vous corps sont au summum du collage même. Et là, pire que lorsque l'eau pénètre dans les narines, une odeur te zigouille le nez comme jamais et la seule pensée qui te vient est alors : « Iiiiich (Beurk), la go ci a du planqué un rat mort dans son tissage, Tchiééé ». Inutile de préciser que l'heure est grave, et si l'idée en venant, de vous sucer les bouches t'était venue, la voilà désormais censurée à jamais. Il faut maintenant trouver une technique échappatoire: « Mais dis moi chéri coco, tu m'as l'air fatiguée, on n'arrête là, ne t'inquiètes pas - Non mais c'est bon - Non non, je ne veux surtout pas t'épuiser beauté fatale ». Et Hop, si tu me revois c'est que je suis le fils à Michael Jackson... Mais vient le clou du spectacle: alors que pour exhorter le monde à quitter les lieux, l'organisateur entreprend d'allumer la lumière: BIM! « Yé Malé (langue Bamiléké)! Ayo mbandé (Douala), A Nti (Beti)! Wokolo (chinois camerounais); Tchiééé! » Le choc en voyant ce que tu as serré tout ce temps et devant tout ce monde. Tandis que la go te soutient un regard qui dit implicitement « j'ai un 06 oh », toi tu es déjà au village de « si je savais » ou plutôt « si j'avais vu ». Dois-je ajouter que depuis ce genre de mésaventure, draguer en soirée est une opération qui nécessite une étude minutieuse préalable des ngas? Mieux, je ne le fais même plus et continue mon combat pour que les sessions Zouk soient limitées dans les soirées. Extrait de blingcool.fr/...la-niafoulogie-tete-moisie-style-gate... que je remercie vivement...
Mauvais
dragueur!
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