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Quelques poèmes
C’est
votre faute ! Na !
Vous auriez eu, mesdames, une démarche pataude,
Un profil sans relief, la carnation rougeaude,
Des formes sans attrait l’œil peu expressif,
Nous n’aurions eu pour vous aucun sentiment vif.
Mais vaisseau oscillant sur la mer des envies
La houle majestueuse de vos hanches jolies
Incite à admirer la poupe fascinante
Dont le roulis tangué accapare et enchante
Vous avez, de la soie et de la tendre pèche,
La peau où tendrement bien des lèvres s’assèchent,
Des plis voire des rides faites pour les baisers
Sont pour nous des appels qu’on ne peut apaiser
Et la nature fuyant la sotte platitude
De votre charme voulut faire une certitude
En décorant vos corps de monts et de vallées
Offrant aux yeux des mâles de sublimes apogées
Dotée de doux miroirs aux couleurs changeantes
Les femmes ont en leurs yeux des lueurs engageantes
Et des feux dévorants qui vous brûleront l’âme
Sachant créer l’amour qu’il soit bonheur ou drame;
De trésors somptueux qu’on doit dissimuler
Elles découvrent parfois assez pour exciter
On devine, on espère et on a la vision
D’assez pour mettre feu à quelque déraison.
Des sites de l’extase, la bouche, l’impudique
Se montre à tous sans cesse, c’est un attrait magique
Elle n’est que gourmandise et début d’un plaisir,
Qui une fois goûté ne pourra s’assouvir.
C’est la bouche sublime qui sans dire oui ou non
Autorise le baiser du total abandon
Et qui laisse accéder aux caresses puissantes
Précédant dans les corps les amours triomphantes.
Bien des secrets seraient à révéler en plus,
Les richesses multiples du monde de Vénus
Dans la féminité se trouvent réunies
Adorées par les hommes que dévore l’envie.
Ah si vous étiez moches, sans forme et sans douceur,
Mesdames, sans ce piquant qui fait battre le cœur
Nous serions insensibles aux belles apparences
Et aurions ignoré toute concupiscence.
Je n’irai pas plus loin dans ce jardin secret
L’inventaire féminin ne peut être complet
C’est mesdames votre faute si on ne pense qu’à ça
Voila ma conviction je n’en démordrai pas !
Na !
Cordialement.
Post scriptum:
L'harmonieux popotin attire les regards
Mais arrêtez la main avant qu'il soit trop tard
Ou bien déguisez vous en laide "attrocitude"
Vous aurez de ce fait l'immédiate quiètude.
Peniculo
Bohémienne
Elle a l’esprit bohème,
L’humeur
vagabonde
Qui
parcourt le monde
Au
gré de ses « je t’aime »
Malheur
à qui l’enchaîne !
Son
cœur n’est pas volage,
Mais
il faut qu’il voyage
Partout
où elle l’emmène
Si
tu veux qu’elle soit tienne,
Laisse-la
sur son nuage,
Ne
la mets pas en cage…
C’est
une bohémienne.
Mireille
Subtil
Commentaires
Tu
dis que tu aimes la pluie,
Mais
tu fermes ta fenêtre.
Tu dis que tu aimes les fleurs
Mais
tu leur coupes la queue.
Tu dis que tu aimes les poissons
Mais
tu les pèches et tu les manges.
Alors
quand tu dis que tu m’aimes
J’ai
un peu peur...
Jacques
Prévert
Commentaires
Le
Bourdon
Prête à se faire butiner
Voilà la plus jolie des fleurs
Qui ouvre ses bras et son cœur
sa grande soif est de donner
Depuis l'aube elle s'épanouit
Et jusqu'au dernier soir d'été
Son parfum devient plus sucré
Tout dans son corps veut dire oui
Si j'étais un gentil bourdon
Je déploierais vite mes ailes
et j'irais me poser sur elle
Pour lui fredonner ma chanson
Lui caresser les étamines
Et m'enivrer de son haleine
Puis tout couvert de son pollen
J'irais féconder sa voisine.
Philippe
André
Commentaires
Ce
bourdon n'aurait-il pas un cœur d'artichaut ? Nous
en sommes tous là (ou las?). Elles
sont si belles au printemps, quand elles ressortent leur robes à fleur et
leurs jupes en corolles. Où
donner de la tête? Comment résister ? Cloddy.
Le
bourdon reste avec la même fleur tant qu'elle a besoin de lui et secrète
en son cœur le philtre magique
qui le retient mais aussitôt passé ce besoin, elle lui dit va-t-en voir
ailleurs si j'y suis, et oui miracle elle y est. Du moins pour lui qui
vit tout
entier dans l'instant présent et ne s'encombre pas de regrets et de
remords, note qu'il part aussi sans emporter la moitié des meubles ce qui
est bien pratique.
Philippe
Très
jolie réplique ! J'adore la fin : surtout
pas les meubles !!! Pourrais-je te
demander de conserver ton texte dans mon
site, où tu serais en bonne compagnie
cloddy
Oui
bien sûr emporte! Voilà l'adresse de mon blog si tu veux t'y balader
http://lecrayondesoleil.aceblog.fr/
Merci d'avoir apprécié. Philippe.
Je le suce...
Je le suce
et j'adore ça!
j'ai trouvé l'astuce
il ne peut se passer de moi!
Dans ma bouche ouverte
je l'aspire et le tète
par des douces succions
tout les jours c'est sa fête!
Il rentre, il sort
il n'en fait qu'à sa guise
et parfois je le mords
il aime bien ces tortures exquises!
Il veut aussi que je le suce la journée
mais pas question, faut pas exagérer
et comme je lui dit non et que je le repousse
alors il me fait la gueule, mon pouce!!!
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Poème
publié 28 Août 2008 par Babybell
Commentaires
Tout
simplement.................. pas du tout à ce que tout le monde pense !
(rires) Bravo. choupanenette
Les hommes sont des
cochons !
J’ai
un poisson dans la tête,
Des frittes dans mes couettes,
Mais les hommes ne voient que mon cul,
En imaginant ma silhouette nue.
C’est agréable d’être désirable,
Quand le désire sur le sable
Désertifie la raison
De leur pantalon.
Histoire de braguette,
Histoire de minette…
Que c’est beau d’être femme,
Quand les yeux s’enflamment,
Tous les jeudis matin
Où poubelle à la main,
Je dévisage ces coquins,
Rêvant de mon popotin.
Mesdames, sachez-le,
Pour dresser une queue,
Nul besoin de maquillage,
Encore moins de corsage.
Les hommes sont si affamés,
Qu’un rien peut les aguicher.
Ramuze
Commentaires
Midinettes
Les
midinettes
Sortent des cours
A midi pile.
A midi net,
Au Luxembourg
Se désopilent
Pour leur dînette
C'est un concours
De sex-appeal
De vieux messieurs oisifs tout à fait respectables,
Assis de loin en loin sur les chaises du parc,
Regardent en souriant ce si charmant spectacle
Il est bien loin le temps où Éros et son arc...
La canne entre les jambes et la main en visière
A l'amicale des boules dont ils ont été membres
Tirant sans trop y croire sur une pipe en bruyère
Parfumés de jeunes filles qui graciles se cambrent.
Le soir à la maison, déçus par leur compagne
Ces vieux messieurs rosis auront la tête ailleurs
Alors, en sirotant une coupe de champagne
Se diront la jeunesse rend le monde meilleur.
©
Patrice Leconte, dans " Nous sommes tous des poètes"-
sur
une idée de Michel Tauriac, Plon éditions.
Trouvé sur domai.com
Tout
savoir sur les midinettes
Poeme: Poème d'amour 1709/2009 (avec traduction simultanée)Déclaration
:
Poème
d'amour 1709/2009
Souffrez, belle Marquise,
Qu’à vos pieds je dépose
Morceau de ma chemise,
Et ce bouquet de roses.
Vos beaux yeux illuminent,
La noirceur de mes nuits,
Et si j’ai triste mine,
C’est que mon cœur s’ennuie …
Je dépose en secret,
Ce bleu message doux,
Il sera le reflet,
De mon amour pour vous !
MARTHEMU
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(Avec traduction
simultanée )
(Ouais, salut,
toi, çà va ?)
(è sont
chouettes tes Converse)
(et t’as vu ma
liquette)
(en soldes à
C&A !)
(J’ai deux
places de ciné)
(et un ticket pour
Quick !)
(J’te paye un
double cheese)
(et un
Coca géant !)
(J’tai largué un
texto)
(pour rencart au
MacDo)
(ne sois pas à la
bourre)
(y en a d’aut’
qui attendent !)
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Non merci !!!...
Autant en emporte le vent,
Moi qui aime les roses
Celles au parfum d'antan
J'attends bien autre chose
Qu'un piètre engagement...
Papaye
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(Je Regrette)
(Vas te faire voir)
(D'où c'est qu'tu viens?)
(J'peux pas y croire...)
(j'suis pas une poire)
...
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