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Midinettes et autres ravissantes..
Nom féminin, qui apparaît à la fin du XIXe siècle. Composé à partir de midi et de dînette. Familier: Nom donné à l'origine aux jeunes ouvrières parisiennes de la mode qui, à midi, se contentaient d'un repas sommaire. Par extension, personne sentimentale et naïve. Une âme de midinette. Jeune citadine naïve, sentimentale et frivole...
Tiré de cnrtl.fr/etymologie/midinette
Un Poème:
Les
midinettes
De vieux messieurs oisifs tout à fait respectables,
Le soir à la maison, déçus par leur compagne © Patrice Leconte, dans " Nous sommes tous des poètes"- sur
une idée de Michel Tauriac, Plon éditions.
Les plus jolies filles d’Occupy Wall-Street"Le soupir d'une jolie fille s'entend plus loin que le rugissement d'un lion", dit un proverbe arabe. De fait, nombre de mouvements révolutionnaires ont eu leur égérie, leur figure de proue, leur incarnation romantique. Le mouvement Occupy Wall Street, version américaine des "indignés", n'échappe pas à la règle. Un blog, Hot Chicks of Occupy Wall Street ("Les jolies filles d'Occupy Wall Street") se propose même de mettre en ligne photos et vidéos des plus jolies filles participant au mouvement de contestation.
Présentation et commentaires dans bigbrother.blog.lemende.fr
"Guide des jolies femmes de Paris"« Les plus grandes merveilles de Paris ne sont pas au Louvre. Les plus grandes merveilles de Paris sont rue Montorgueil. Là, dans une ambiance étourdissante de feu d’artifice et de jardin d’Éden, les jeunes femmes les plus belles arborent les tenues les plus indécentes et font admirer au rythme de leurs pas pressés des jambes nues et des poitrines hautes. Là, les fesses rebondissent en souriant, les teints hâlés distillent des promesses de luxure et des voilages légers laissent deviner jusqu’à l’extase des petits tétons sautillants. La règle du jeu est simple, rue Montorgueil : le mouvement compense l’impudeur. Le rythme urbain donne en effet à cet étonnant spectacle une furtivité permanente et lui impose une tension inouïe. À peine entr’aperçues, les filles disparaissent à jamais, laissant au spectateur haletant le sentiment d’un holocauste perpétuel. Dans chaque silhouette qui s’éloigne résonne ainsi tout le tragique de l’humaine condition : la finitude de l’expérience et l’irrémédiable cruauté du temps. Si les beautés du Louvre, celles du moins qui ornent les murs, ont parfois des grâces supérieures à celles de la rue Montorgueil, elles pâtissent avant tout de leur permanence. Rien n’est plus éloigné de la violence de la beauté que la molle certitude d’être là à jamais, velléité bourgeoise des musées qui tentent de capitaliser jusqu’aux émotions les plus pures. L’esthète incandescent n’a pas le temps d’aller au Louvre, qui n’aura pas bougé dans dix ans, quand chaque minute passée loin des terrasses de la rue Montorgueil est une insulte au génie de la race humaine. Car il faut bien l’avouer, nulle part et en nul autre temps les femmes n’ont été aussi belle qu’ici et maintenant. » Extrait du "Guide des jolies femmes de Paris" de Pierre-Louis Colin, Ed Robert Laffont - Propos attribué par l’auteur à un Parisien raffiné...
Commentaires de l'auteur : Un guide invitant à regarder les femmes serait sexiste s'il les enfermait dans leur corps et affirmait le pouvoir des hommes sur elles -le regard pouvant être la première manifestation de ce pouvoir. Ma démarche ne vise au contraire qu'à louer la liberté des femmes de s'habiller légèrement si elles le souhaitent, d'être jolies si elles en ont envie. Les hommes n'ont qu'à accepter avec gratitude les affolants spectacles qui leur sont parfois offerts. Un livre recommandant d'admirer les passantes serait également sexiste s'il invitait à la drague, au nom d'une prétendue disponibilité des femmes court vêtues. Cette équation est vigoureusement condamnée dans mon livre. Mais sous-entendre que la contemplation ludique et respectueuse des femmes témoigne d'un état d'esprit pouvant conduire au viol relève d'une confusion plus grave encore: celle qui confond systématiquement le sexué et le sexuel. Si le bonheur éprouvé devant le spectacle d'un corps féminin est forcément sexuel, alors il faut se ranger aux arguments de ceux qui veulent l'interdire, au prétexte plus ou moins sincère de préserver la pudeur de leur fille ou l'honneur de leur mère. Si regarder les femmes est un acte d'agression ou de concupiscence, alors la burqa peut être un attribut féministe légitime. Je pense pour ma part que les violences faites aux femmes, qu'elles émanent de vieux bourgeois misogynes ou de jeunes intégristes désorientés, trouvent leur source dans une même incapacité à respecter la liberté de celles qui nous entourent -liberté de porter jupe ou décolleté sans être soupçonnées d'incitation au viol. Reconnaître aux femmes le droit d'être jolies, voire sexy, et apprendre aux hommes à les regarder sans les agresser: ce sont des impératifs démocratiques. Pierre-Louis Colin Voir aussi Il y a trop de femmes !
Éloge de la Parisienne au XVIII ème siècle.... Louis-Sébastien Mercier, merveilleux auteur du XVIIIème siècle, dans « Les femmes de Paris à l’époque des Lumières » ne peut que constater : « Les femmes à Paris, accoutumées dans les lieux publics à se mêler avec les hommes, ont leur fierté, leur audace et presque leur démarche ». Flânant dans les magasins, le nez collé aux vitrines, il s’émerveille du charme des vendeuses et des marchandes, aussi roses que leurs fleurs et aussi brillantes que leurs parures. « Les femmes d’artisans travaillent de concert avec les hommes et s’en trouvent bien » se félicite ce badaud inspiré qui ajoute, complètement bluffé, : « Les femmes de Paris recèlent les femmes les plus gaies, les mieux portantes et les moins bégueules ! ». Inquiet, cependant, du sort des plus pauvres, ces grisettes qui ont la taille aussi mince que leurs ressources, le bon Mercier supplie le législateur point encore convaincu des bienfaits du travail féminin : « Que les filles soient autorisées à exercer le métier qu’elles choisiront sans maîtrise, sans gêne ni contrainte, sans taxe quelconque.../ Que l’on donne aux femmes la même liberté dont jouissent les hommes, avec qui elles sont incessamment mêlées... » Où l’on voit que notre liberté de Parisiennes remonte à loin, tout comme l’humeur gracieuse des hommes qui nous aiment ! Cette aisance à se mouvoir dans la capitale française qui est par ailleurs l’une des villes les plus féminines au monde, nous a été enviée par les femmes du monde entier. Quant aux mâles exotiques, russes ou orientaux, il est clair que le charme légendaire qui les attirait vers la Parisienne tenait moins à sa beauté - peu classique - qu’à son impertinence, fruit spirituel, nacré et dodu des libertés individuelles et collectives...
Les Américaines se pâment devant sa coupe au bol "so chic", s'enquièrent de la façon "so french" de nouer son foulard autour du cou, s'émerveillent face à son élégance "so parisienne" et jalousent son IMC (indice de masse corporelle) 100 %made in France... Voir "La Française", star en Amérique
Quelques poèmes
Des voiles à faire craquer les femmes Coquettes, les Libanaises ont toujours suivi avec passion les créateurs de mode occidentaux. Pourtant, c’est désormais des mille et un modèles de voiles et de foulards qu’elles se sont entichées, et les boutiques s’empressent de répondre à leurs vœux, relate L’Orient-Le Jour... Djihane et Fatima sont vendeuses dans un magasin de hidjabs de la banlieue. Selon elles, la chute des ventes d’habits traditionnels musulmans, trop dépourvus de fantaisie, reflète un changement des mentalités dans la société libanaise. “Beaucoup de filles qui se voilent cherchent à rester coquettes et à la mode”, expliquent-elles... Quant aux foulards, il s’en trouve pour tous les goûts et à tous les prix. “Les femmes veulent assortir leur foulard avec leur sac à main, leurs escarpins ou leur rouge à lèvres”, confient Djihane et Fatima. “Une grande partie de mon budget vestimentaire passe dans l’achat de voiles”, confirme May, 21 ans, étudiante en économie. Elle explique que, depuis quelques années, ce sont des dizaines de sites web dédiés aux jeunes musulmanes qui voient le jour. Des designers turcs, notamment, y exposent leurs collections sur des modèles voilés, contribuant ainsi à l’effet de mode. Les touristes des pays du Golfe inspirent aussi les Libanaises, qui raffolent de la façon dont les filles émiriennes portent le voile.
MIDINETTES ??? : Un peu d'histoire...
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