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A la recherche du point G...Découvert en 1950 par Ernest Gräfenberg, le point G représente une zone érogène de grande sensibilité. Stimulé, il permettrait d'obtenir excitation sexuelle et plaisir intense. Mais entre partisans et détracteurs, son existence reste controversée.
Vidéo : Que faire ? Selon François Morel.
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Anatomie du point GNon, le point G n’est pas un mythe ! Découvrez et apprivoisez cette zone érogène, à l’origine d’orgasmes puissants chez la femme. Le point G, une zone de plaisir intense Les parois du vagin comportent une multitude de points érogènes. Parmi eux, et chez toutes les femmes, se trouve le point G. Appelé tour à tour « la perle noire », « la belle folle », « le clitoris interne » selon les civilisations depuis des millénaires, c’est le médecin Grafenberg qui lui donnera son nom en 1944. Si le point G est plus ou moins sensible selon les femmes, son potentiel érotique se travaille : une fois bien repéré, connu, et stimulé, le point G permet d’accéder à une jouissance plus intense, plus voluptueuse et plus longue qu’un orgasme clitoridien. Porte du paradis pour certaines, le point G est une zone érogène, dont la stimulation déclenche un orgasme d'une intensité à la limite de l'expérience mystique. Mais tant de légendes courent sur son compte qu'on ne sait plus démêler le vrai du faux. Notre questionnaire vous aidera à faire le point. Découvrir son point G : Le point G est situé sur la paroi antérieure du vagin, derrière l’os du pubis. Il est en général à la moitié du « chemin » entre l’entrée et le fond du vagin, soit à 4 cm de l’entrée. Mais chaque femme étant unique, il peut aussi se trouver juste à l’entrée, ou tout au fond... http://www.aufeminin.com/info-point-g.html Est-ce vrai qu’il existe des points de plaisir comme le point G par exemple ?Plutôt que de points, on devrait parler de zones de plaisir. Le point G n’est pas un point, mais une région de plusieurs centimètres carrés. Le clitoris est bien sûr une autre zone de plaisir, tout comme certains endroits de l’intérieur du vagin, assez variables selon les femmes, pour certaines c’est tout au fond, pour d’autres près de l’entrée, ou encore sur le côté. Nous ne sommes pas toutes faites sur le même modèle ! http://www.aufeminin.com/mag/couple/d58/c800.html
3 questions à Catherine Blanc, psychanalyste et sexologue1 - Le point G, mythe ou réalité ? Beaucoup de sexologues y font référence, mais du point de vue scientifique, il n’y a pas de preuve de son existence. Ceux qui ont fait des recherches sur le sujet ont pu observer chez certaines femmes -mais pas chez toutes-, une différence de texture à un endroit proche de l’entrée du vagin. Sa stimulation n’entraînait d’ailleurs pas toujours le plaisir. Mais ce fantasme d’un point incontournable qui permettrait un immanquable plaisir a besoin d’exister. Ce qui est curieux, c’est de voir ce que chacun y projette. Comme cette idée que le point G serait une trace résiduelle de quelque chose de masculin, correspondant à la prostate chez l’homme. 2 - Pourquoi cette obsession du point G ? C’est le fantasme de l’existence d’un bouton qui déclenche tout. Un point qui ferait que toute femme jouisse, au-delà même de son désir de jouir. Ce qui rassure les hommes dans leur capacité à leur faire éprouver du plaisir. Mais les femmes ne sont pas tous les jours en mesure de le vouloir. C’est une idée reçue. Chez certaines, la recherche, par leur partenaire, d’une zone comme le point G, pourra être vécue comme quelque chose de délicieux, et les aider à s’ouvrir et accéder à la jouissance. D’autres, au contraire, pourront être exaspérées à l’idée d’être réduite à un point, à une zone qui nie tout le reste du corps. 3 - Le point G serait donc une obsession masculine ? C’est une obsession masculine reprise par les femmes. Les hommes ont besoin d’un mode d’emploi, de savoir où appuyer. Alors qu’en général, les femmes sont davantage dans l’intuition. Derrière tout ceci se cache le culte de la performance. Qui fait souvent oublier que le corps est une globalité physique, mais aussi psychique. Partir à la recherche de son point G est une aventure qui manque cruellement d’érotisme. Certes, la jouissance n’est pas facile. Mais le meilleur moyen d’y accéder n’est-il pas d’accepter les défaillances, le point d’interrogation ? Avec l’autre, on part dans l’inconnu. Celui-ci comporte des risques. Si l’on n’est pas prêt à l’accepter, c’est que l’on n’est pas prêt à une relation. Catherine Blanc est notamment l'auteure de La sexualité des femmes n'est pas celle des magazines (La Martinière, 2004), dans Psychologie Ne cherchez plus, le point G est un mythe14.01.2010 | The Times Des millions de femmes – et d’hommes – cherchent en vain le point G depuis des années. Peut-être pour rien. Selon une étude britannique portant sur 1 800 participantes, cette zone érogène pourrait bien ne pas exister du tout. Pour les chercheurs du King’s College, à Londres, rien ne prouve que le point G, censé être un amas de terminaisons nerveuses présent uniquement chez certaines femmes, existe en dehors de l’imagination féminine et de l’influence des magazines et des sexologues. “Notre étude, de loin la plus vaste réalisée à ce jour, montre de façon plutôt concluante que le point G est une idée subjective”, déclare Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique et coauteur de cette recherche publiée dans le Journal of Sexual Medicine. L’équipe a soumis un questionnaire à 1 804 vraies et fausses jumelles britanniques âgées de 28 à 83 ans. Les vrais jumeaux ont des gènes identiques, et les faux jumeaux ont 50 % de gènes en commun. Si une vraie jumelle déclarait avoir un point G, selon toute probabilité, sa sœur devait en faire autant. Or l’étude n’a pas montré davantage de caractéristiques communes chez les vraies jumelles que chez les fausses. En tout, 56 % des sondées ont affirmé avoir un point G, mais elles étaient dans l’ensemble plus jeunes et plus actives sexuellement. Beverly Whipple considère quant à elle ces travaux comme “biaisés”. Cette chercheuse, professeur émérite de l’université Rutgers, a trouvé des points G lors d’une étude portant sur 400 femmes et écrit plusieurs ouvrages sur le sujet. Son reproche ? L’équipe londonienne ne prend pas en compte les expériences des lesbiennes et des bisexuelles, ni les différences de pratiques sexuelles. “Le gros problème que ces conclusions posent, c’est qu’en règle générale les jumeaux n’ont pas le même partenaire”, déclare Mme Whipple. David Matlock, un chirurgien esthétique de Beverly Hills, a créé une version artificielle du point G. Certaines femmes se sont retrouvées avec une zone ultrasensible : elles ont un orgasme dès que leur voiture passe sur une bosse. courrierinternational.com/...le-point-g-est-un-mythe
Dernière nouvelle : le point G serait en fait le contact interne du vagin vers le clitoris, si j'en crois le site osez le féminisme et 12-idees-recues-sur-le-clitoris
Les hommes ont-ils un point G ? Le point G de la femme reste pour certain(e)s aussi introuvable que le Saint Graal. Chez l'homme, même mystère ! Mais une zone "ultra-sensible" a pu être repérée : une femme avisée repérera et stimulera chez son partenaire une petite zone d'excitation, qu'il a baptisé point d'érection B (située sur le périnée, entre le scrotum et l'anus) : une pression douce et ferme apportera beaucoup de plaisir, pouvant accentuer l'érection, et même, pour un point correctement titillé, mener à l'éjaculation. In doctissimo.fr/html/sexualite/...
Conclusion: Dans notre société du consommer vite et du jouir à tout prix, il est formidablement tentant d’imaginer qu’il suffise de trouver « le » point du corps pour rassurer hommes et femmes sur leur capacité à donner et à recevoir du plaisir. Mais le corps humain dans son ensemble est un merveilleux instrument de jouissance. Qu’il advienne par le point G ou par toute zone caressée, l’orgasme est le fruit d’un lent apprentissage du corps et de la magie des peaux, du hasard des rencontres, de l’écoute de nos ressentis et de nos émotions. Débattre de sa présence revient à nier qu’il n’existe pas un, mais des centaines de points érogènes, de récepteurs sensuels capables de transformer sons, caresses, odeurs et mots en autant d’élans érotiques. |
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