Sur cette page, nous sommes bien loin de faire de
l'humour, mais nous voulons dénonçer une situation tragique !
Jusqu'où iront les salafistes ?
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différences fondamentales entre un musulman et un islamiste :
- Le musulman croit que Dieu le protège, l’islamiste croit que c’est lui
qui protège Dieu.
- Le musulman est préoccupé par sa foi, l’islamiste est préoccupé par la
foi des autres.
- Avant de prendre une décision, le musulman consulte son cœur, l’islamiste
consulte son parti.
- Le musulman veut être sûr d'aller au Paradis, l’islamiste veut être sûr
que les autres iront en enfer.
- Quand un musulman ne veut pas faire quelque chose, il ne le fait pas, quand
l’islamiste ne veut pas faire quelque chose, il interdit aux autres de le
faire.
Le sexe au service des djihadistes en Syrie
Des Tunisiennes offrent leur corps aux combattants en Syrie dans le cadre du
djihad al-nikah, une pratique encouragée par les salafistes et qui consiste à
avoir des relations sexuelles sans limite et hors mariage. Ces combattantes du
sexe reviennent enceintes dans leur pays.
Des filles tunisiennes sont retournées en Tunisie enceintes, œuvre de
combattants salafistes qui ont mis la Syrie à feu et à sang. Après avoir
servi au "repos du guerrier", désormais légitimé par quelques
cheikhs wahhabites, elles se retrouvent avec des enfants à charge, nés de pères
inconnus [le djihad de ces jeunes filles consiste à coucher avec autant de
djihadistes qu'elles le peuvent].
Le ministre de l'Intérieur tunisien lui-même, Lotfi
Ben Jeddou, a publiquement affirmé le 19 septembre que près d'une
centaine de djihadistes leur passaient dessus sur leur chemin de Damas. Et les
voici aujourd'hui à rentrer avec le fruit de ce djihad al-nikah, cette sorte
de prostitution aux accents religieux.
Quel sera le sort de ces nouveau-nés, dans un contexte social où les mères
célibataires sont durement stigmatisées ? A ce sujet, Lina Ben Mhenni,
blogueuse engagée, a interpellé la ministre de la Femme, Sihem Badi, par
l'intermédiaire de Facebook : "Quel sera votre programme pour les
encadrer et pour sauver leurs enfants ?"
"Faudrait-il les jeter à la mer ?"
Lina questionne également Souad Abderrahim, l'élue du parti Ennahda
à l'Assemblée nationale constituante, qui s'était illustrée en novembre
2011 en affirmant que "les mères célibataires ne devraient pas aspirer
à un cadre légal qui protège leurs droits". Pour rappel, Mme
Abderrahim n'avait pas hésité à déclarer que ces filles mères
constituaient "une infamie pour la société tunisienne".
Ben Mhenni apostrophe la députée et lui demande s'il convient de
qualifier ces jeunes femmes de retour de Syrie de "mères célibataires",
dans la mesure où il s'agit de "moudjahidates" ? Lina martèle
: "Faudrait-il les honorer, les encadrer, et protéger leurs enfants, ou
les jeter à la mer ?"
Des questions d'une brûlante actualité, qui soulèvent un pan du voile
sacré qui tend à les escamoter. Comble du paradoxe, ce seront les fatwas de
cheikhs salafistes, appelant au djihad al-nikah, qui permet des rapports
sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, qui mettront cette
fois-ci sur le tapis un
sujet de société considéré comme un tabou. Même si, selon les
chiffres divulgués en 2010 par des associations de protection de l'enfance,
pas moins de quatre bébés naissent chaque jour, en Tunisie, hors du cadre du
mariage. Et il aura donc fallu attendre le retour des "djihadistes
sexuelles", pour exhumer le sujet. Provoquera-t-il une nouvelle fois
l'opprobre des extrémistes religieux alors qu'ils sont pour le moins
coupables de complicité ?
Dans http://www.courrierinternational.com/...
Le "jihad annikah" vise les jeunes Maghrébines
Utilisant la religion, des groupes mystérieux bénéficiant de sources de
financement encore plus obscures persuadent des jeunes femmes originaires de
Tunisie, du Maroc et d'ailleurs d'accepter des "mariages temporaires"
avec les mujahideen. Ces filles appellent cela leur jihad...
"La triste vérité, c'est que des dizaines de filles et de femmes de
différentes nationalités ont été dupées. Elles ont été impliquées dans
la prostitution au nom de la religion", a-t-il expliqué à Magharebia.
"La pratique connue sous le nom de mariage du sexe est juste un acte
barbare au nom duquel les filles du Maghreb sont utilisées, trompées par des
gangs criminels au nom de la religion", reconnaît le Dr Tarba Mint Amar,
chercheur spécialisé en histoire islamique...
"Seize jeunes Tunisiennes ont été trompées et envoyées en Syrie pour
le jihad annikah", avait déclaré Sheikh
Othman Battikh le 19 avril.
"Ce soi-disant jihad annikah est en fait de la prostitution et de la
corruption morale. Les Tunisiennes sont consciencieuses et chastes, protègent
leur honneur et luttent pour acquérir des connaissances et la science",
avait-il déclaré...
Tout a commencé après qu'un imam wahhabite d'Arabie saoudite, Sheikh
Mohamed al-Arifi, eut publié une fatwa autorisant les combattants à épouser
des filles, âgées parfois de 14 ans seulement, pour quelques heures...
"Lorsque les premières informations ont filtré concernant des jeunes
partant en Syrie pour le jihad, beaucoup s'en sont pris aux médias et aux
personnalités qui voulaient attirer l'attention sur ce problème, les accusant
de mensonge", explique Balkis Mechri-Allagui, vice-président de la Ligue
tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), à Magharebia.
"Nous sommes maintenant face à une véritable ogre qui s'empare de nos
jeunes parce que nous n'avons pas réagi dès le départ", ajoute ce
militant tunisien.
http://magharebia.com/fr/articles/awi/reportage/2013/09/20/reportage-01
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