Petite
vengeance. Odieux Rupture
Scène
de ménage !... Lâcher
prise
Mauvais
sort
( petite vengeance)
Par le feu de ces mots bien cuisants et maudits,
Je lance un maléfice à ta face coupable !
C’est un très mauvais sort, c’est un charme interdit,
Une incantation douce à l’oreille du diable !
Je lance un maléfice à ta face coupable,
Nulle conjuration ne pourra l’empêcher !
Une incantation douce à l’oreille du diable,
Un envoûtement pour toute une éternité !
Nulle conjuration ne pourra l’empêcher :
« Il te faudra m’aimer et toujours m’idolâtrer ! »
Un envoûtement pour toute une éternité.
« Ou il te poussera un furoncle verdâtre ! »
« Il te faudra m’aimer et toujours m’idolâtre ! »
Mes sorts visent souvent un endroit bien senti
Où il te poussera un furoncle verdâtre
Par le feu de mes mots bien cuisants et maudits !
Evy-Lisa
Chirrel
Vos
commentaires
- Quatrains,
alexandrins... superbe pantoum. - Attention à l'effet
"Boomerang"!
- Jamais de
retour de sort avec le pantoum: la magie reste enfermée dans la boucle de
mots!
- Un pantoum qui laisse pantois! Une poupée vaudou?
- Non pas de poupée vaudou... c'est de la sorcellerie wallonne, les macrâles
n'usent point de poupées,
mais de pattes de poules et autres yeux
d'araignée (surtout pour jeter les furoncles)... La fête des morts aide
aussi...
-
Remarquable par la forme et le fond.... J'aimerai ajouter ce poème sur mon site. Est-tu d'accord?
- Ravie
qu'il t'aie plus!
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Odieux
J'ai
dit ce que j'ai dit et ne retire rien
Et quoi que vous pensiez, Madame, peu importe
Je trouve vos façons indign' d'un baise-main
Je ne vous salue pas, mais non, je prends la porte.
Je l'ai prise en plein front, Madame qu'avez-vous,
Pourquoi ce vilain gest' qui en veut à ma tête
Sans doute espériez-vous, de moi, quelques mots doux
Mais si vous insistez çà va étr' votre fête.
Je vais fêter céans ces années de galère
Ces bigoudis ratés, ces chemisiers hideux,
Vos regards méprisants sur le sinistre hère
Que je suis devenu en brûlant à vos feux.
Et faire feu sur vous j'en ai vraiment envie
J'aurais dû pour cela ach'ter un pistolet
Çà vous aurait guéri de toutes vos envies
Qui ont fait de mes fonds un désert asséché.
J'y errerai bientôt dans ce désert immonde
Oui, mais j'y serai seul et hors de votre vue,
Et vous devrez chercher ailleurs de par le monde
Aussi bête que moi, pour des années de plus.
Et
ces années perdues je vais les rattraper
Il reste bien encor' des atouts dans ma manche
J'ai tant appris de vous que je peux arriver
Sur une autre victime à prendre ma revanche
Poème
de LAURAGAEL
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Rupture
J'ai
découpé le verbe "aimer"
En petits bouts de papier
Et j'ai lancé ces confettis
J'ai fais voler tous ces bisous
Sur les nuages, ils sont partis...
J'ai tailladé ce joli coeur
Avec une lame aiguisée de pleurs
J'ai fais couler dans mes veines
Les particules de ma profonde haine...
J'ai tranché tous ces mots
Que tu disais, qui sonnaient faux
Sur la pointe de mon couteau
Je les ai jetés dans un seau...
J'ai effilé toutes ces caresses
Toutes celles qui me blessent
Je les ai noyé au bord des larmes
Les fusillant d'une seule arme...
J'ai découpé le verbe "aimer"
En petits bouts pour t'oublier...
Patricia.
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Scène
de ménage !...
J'en
ai assez,
Tu ne m'écoutes pas!
Je te laisse tomber,
Tant pis pour toi !
Tu peux bien casser tes clefs dans les serrures,
T'assoir sur tes lunettes et briser leur monture,
Errer des heures sur un parking en cherchant ta voiture,
Quand tu feras la somme de tes mésaventures,
Je ne serai plus là...
Quand tu glisseras sur une feuille mouillée,
Quand dans l'ascenceur tu resteras coincée,
Quand du pneu crevé, aux pannes de voiture,
Tu referas la somme de tes mésaventures,
Je ne serai plus là...
A maintes reprises,
Je t'ai sauvé la mise !
Mais des gaffes tu en fais trop,
Il faudrait être deux pour ce satané boulot !
Si je suis en grève,
Ce n'est pas pour rien,
Il faut assurer la relève,
Signé : TON ANGE GARDIEN ! berlingotte
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Lacher
Prise
Je
suis partie sans regarder vers lui
Il fallait que sans bruit je m'éloigne de sa vie
Si les doutes ont envahi mon âme
J'ai tout abandonné et déposé les armes
Je n'ai pu me résoudre à prendre ce destin
Celui qui fut tracer, au printemps, un matin
Car ce fut pour moi un immense dilemme
Est-ce bien ma voie et puis est ce que je l'aime
Et sans aucun regret j'ai déposé les clefs
Et sans aucune larme, j'ai délaissé le charme
Enterrant à jamais de grands moments de joie
Sachant pertinemment qu'ils n'étaient pas pour moi
Le cadeau qui m'offrait était trop important
J'ai douté de pouvoir l'apprécier longtemps
Peut être ma patience a dit le dernier mot
Mais ce soir son absence raisonne comme un écho.
Tamaya
Tu
peux emporter...
Tu
peux emporter les couverts
Et la photo de bel'maman
Tu peux mettre tout à l'envers
Dans les pièces de l'appartement.
Tu peux me souhaiter des malheurs
Dire sur moi des vilénies
Tu peux te plaindre au procureur
Et jurer que c'est bien fini.
Tu peux brûler toutes nos lettres
Jeter ton alliance au panier
Tu peux même pleurer peut-être
Tu peux te remettre à fumer.
Je n'te demande qu'une chose
Un dernier p'tit geste élégant
Tu vois je devrais pas mais j'ose
......Ferme bien la porte en partant.
LAURAGAEL
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