Le
Bourdon
Prête à se faire butiner
Voilà la plus jolie des fleurs
Qui ouvre ses bras et son cœur
sa grande soif est de donner
Depuis l'aube elle s'épanouit
Et jusqu'au dernier soir d'été
Son parfum devient plus sucré
Tout dans son corps veut dire oui
Si j'étais un gentil bourdon
Je déploierais vite mes ailes
et j'irais me poser sur elle
Pour lui fredonner ma chanson
Lui caresser les étamines
Et m'enivrer de son haleine
Puis tout couvert de son pollen
J'irais féconder sa voisine.
Philippe
André
Vos
commentaires
Ce
bourdon n'aurait-il pas un cœur d'artichaut ?
Nous
en sommes tous là (ou las ?). Elles
sont si belles au printemps, quand elles ressortent leur robes à fleur et
leurs jupes en corolles. Où
donner de la tête ? Comment résister ? Cloddy.
Le
bourdon reste avec la même fleur tant qu'elle a besoin de lui et secrète
en son cœur le philtre magique
qui le retient mais aussitôt passé ce besoin, elle lui dit va-t-en voir
ailleurs si j'y suis, et oui miracle elle y est. Du moins pour lui qui
vit tout
entier dans l'instant présent et ne s'encombre pas de regrets et de
remords, note qu'il part aussi sans emporter la moitié des meubles ce qui
est bien pratique. Philippe
Très
jolie réplique ! J'adore la fin :
surtout
pas les meubles !!! Pourrais-je
te
demander de conserver ton texte dans
mon
site, où tu serais en bonne compagnie cloddy